EN BREF Retraitement des éléments pour une évaluation précise Endettement net: déduire créances de la dette Factoring: cession de créances pour améliorer la trésorerie Retards de paiement des fournisseurs intégrés dans la dette Litiges en cours et rémunération du personnel non versée Indemnités de fin de carrière: intégration aux dettes IFRS 16: impact sur les actifs et passifs Besoin en fonds de roulement: influence sur la trésorerie Aides de l’État: effets sur l’évaluation Dividendes versés et à recevoir ou à payer

Bienvenue dans le grand monde des ajustements essentiels dans l’évaluation d’entreprise ! Si vous pensiez que la valeur d’une entreprise était aussi simple qu’un calcul d’arithmétique, détrompez-vous ! Ici, nous allons plonger dans les profondeurs des rets comptables, mélanger un peu de magie financière et découvrir comment des éléments parfois insoupçonnés peuvent faire basculer la balance dans le processus d’évaluation. Préparez-vous, car soutenir la valeur d’une entreprise, c’est toute une aventure pleine de rebondissements et, n avouons-le, un peu de mysticisme financier !

Lorsque l’on s’attaque à la valorisation d’une entreprise, il est crucial de s’assurer que les ajustements nécessaires ne tombent pas à la trappe comme un vieux sandwich sous un canapé. Dans cette deuxième partie, nous allons explorer des ajustements clés qui peuvent transformer une évaluation brute en une image fidèle de la santé économique d’une entreprise. Accrochez-vous à votre calculatrice, ça va décoiffer !

L’endettement net : Un œil sur les dettes

L’endettement net est le grand personnage tout droit sorti d’une comédie dramatique. Qu’est-ce qu’il fait? Il prend les valeurs mobilières de placement et les disponibilités, puis il dit adieu à tout le monde en soustrayant les dettes financières. En gros, c’est un peu comme vérifier si votre compte en banque est à flot après avoir payé tous vos abonnements à des services de streaming.

Par exemple, regardons le besoin en fonds de roulement (BFR) ! Si celui-ci est trop élevé, c’est comme avoir une pile de vaisselle en attente dans l’évier : ça veut dire que vous avez des soucis de liquidité. En effet, un BFR excessif peut être assimilé à une charge supplémentaire sur l’entreprise, et cela doit impérativement jouer dans le calcul de la dette nette.

Factoring : La magie des créances

factoring ! Imaginez que vous disposez d’une baguette magique vous permettant de vendre vos créances clients à un tiers, le fameux « factor », pour obtenir des sous immédiatement. Cela booste considérablement la trésorerie de l’entreprise, comme un bon café le matin !

Cependant, attention ! En optant pour un contrat de factoring sans recours, vous n’avez plus à vous soucier des risques de non-paiement, donc ces créances sont retirées de votre endettement net. En revanche, si vous choisissez la version avec recours, accrochez-vous, parce que le risque de non-paiement vous revient en pleine face, et ces créances restent ancrées dans votre dette.

Retards de paiement des fournisseurs : Une danse délicate

Ah, les retards de paiement des fournisseurs, ces joyeux compagnons de route qui peuvent faire basculer la balance de l’évaluation. Les créances fournisseurs impayées qui s’étirent au-delà de 60 ou 90 jours sont intégrées dans le solde de la dette financière, un peu comme une mauvaise odeur qu’on ne peut malheureusement pas ignorer au diner.

Les litiges en cours et la masse salariale en suspens

Avez-vous déjà ressenti la pression d’un litige qui traîne ? Ce stress peut également peser lors de l’évaluation. Entre les rémunérations non versées du personnel et les litiges en cours, les affaires peuvent devenir plutôt épineuses. Ces éléments devront absolument être pris en compte dans l’analyse, sinon vous risquez d’avoir une surprise aussi désagréable qu’un gâteau au chocolat sans chocolat.

Les indemnités de fin de carrière (IFC) : Ce qu’il faut prévoir

Les indemnités de fin de carrière (IFC), c’est un peu comme cette note salée que vous attendez pour un repas de fête. Ces montants que vous risquez de devoir verser dans les cinq à sept ans suivant une cession doivent être soigneusement alignés et intégrés aux dettes si aucune provision ou externalisation n’a eu lieu. Parfois, l’avenir, ça peut coûter, vraiment !

Norme IFRS 16 : Tous les actifs au tableau

La norme IFRS 16, c’est le policier de la comptabilité qui impose que tous les contrats de location de longue durée soient comptabilisés comme des actifs et des passifs au bilan. Si cela peut sembler un peu ennuyeux, cela vous permet de comparer des pommes avec des pommes, même si les entreprises choisissent de financer leurs actifs de différentes façons. Et accrochez-vous, cela augmentera à la fois l’actif immobilisé et la dette financière, modifiant ainsi votre structure financière et impactant les ratios clés à surveiller de près.

Le besoin en fonds de roulement : Un indicateur vital

Le Besoin en fonds de roulement (BFR) est une mesure cruciale qui met en lumière le décalage entre les créances de l’entreprise et ses obligations. Un BFR positif signale que la société doit financer son cycle d’exploitation. Ne faites pas semblant, cela peut vraiment impacter la trésorerie, comme une fuite dans un bateau prêt à sombrer !

Aides de l’État : Le petit coup de pouce

Les aides de l’État sont là pour soutenir les entreprises, un peu comme un bon ami qui vous file un coup de main pour déménager. Les prêts garantis ou les obligations de relance peuvent également avoir des conséquences sur l’évaluation. Et avouons-le, qui n’aime pas un bon coup de pouce quand il s’agit de survire ?

Dividendes versés, à recevoir ou à payer : La grande danse

Et enfin, on ne peut pas oublier les dividendes ! Qu’ils soient déjà versés, à recevoir ou à payer, ces montants peuvent également affecter l’évaluation. En gros, il s’agit d’un ballet perpétuel d’argent qui circule et qui doit être bien synchronisé pour que l’évaluation reste juste et précise. Un faux pas ici pourrait causer de sérieux dégâts.

Dans le cadre de l’évaluation d’entreprise, les ajustements sont tout sauf une simple formalité. Ils font office d’un rendez-vous obligatoire avec la réalité financière, comme un dentiste qui vérifie vos dents après avoir avalé trop de bonbons. L’idée est de garantir que chaque chiffre sur votre bilan n’est pas un mirage, mais bien le reflet de la véritable santé économique de l’entreprise.

Une grande partie des ajustements tourne autour de l’endettement net. En effet, poser le calcul sur la table, c’est comme ouvrir un pot de confiture : il faut y mettre la bonne quantité de sucre pour que tout soit équilibré. Les dettes financières ne peuvent pas être tirées à la légère. Il est crucial d’examiner le besoin en fonds de roulement, car un besoin excessif peut soulever des questions sur la gestion de l’entreprise, un peu comme un invité qui ne veut jamais partir en fin de soirée.

Ne négligeons pas le factoring non plus, qui a le pouvoir de transformer des créances en cash, rendant la trésorerie aussi fluide qu’un bon verre de vin. Mais attention, chaque type de factoring a ses propres conséquences. Le risque associé aux créances cédées doit être analysé de près, sous peine d’être confronté à des surprises plus déplaisantes qu’un soupçon de mayonnaise sur une glace à la vanille.

Enfin, il ne faut pas oublier d’inclure les litiges en cours ou encore les indemnités de fin de carrière. Chaque détail compte dans cette danse délicate de l’évaluation. Que ce soit par la norme IFRS 16 ou par d’autres obligations, ces ajustements jouent un rôle clé, augmentant la transparence et la fiabilité des résultats obtenus. Il ne reste plus qu’à se souvenir que dans cette jungle de chiffres, une bonne dose d’humour peut souvent aider à dédramatiser le sujet !